J’ai quitté mon précédent emploi – non sans quelques larmes – le 26 août dernier. Entre les formations, le déménagement et les compétitions de course à pied, le mois de septembre a été plus que complet !
Au début du mois de septembre, j’ai profité d’une semaine de libre pour me former à la coopération avec fertiles, une association qui permet de s’outiller dans l’engagement et la coopération autour des enjeux écologiques. Je suis certain que ces outils me serviront en Antarctique, que ce soit pour animer des espaces en groupe, pour être à l’écoute de mes émotions, ou pour résoudre des situations de stress ou de tension.
A peine rentré en Bretagne, j’ai pu courrir mon second semi-marathon que je préparais depuis 4 mois. L’après-midi, je repartais pour Paris, afin de préparer mon déménagement du week-end suivant, et d’animer la rentrée climat à l’Institut d’Optique (mon école d’ingénieur). Après un petit aller-retour en Bretagne pour ramener mes affaires chez mes parents, me voilà de nouveau sur Paris, pour entamer ma formation à proprement parler.
Au programme, deux jours et demi de formation au LATMOS au cours desquels j’ai pu approfondir mes connaissances des instruments que j’allais utiliser, rencontrer les personnes de métropole avec qui je vais travailler à distance, et comprendre ma mission et ses enjeux. Un moment décisif qui m’a permis de me rassurer quant à ma capacité à remplir ma mission !
Pas le temps de souffler, c’est parti pour Brest, pour 2 jours d’habilitation électrique. La formation en elle-même m’a permis de me sentir à l’aise dans un environnement électrique. Le voyage, lui, m’a surtout été utile pour rencontrer quelques-unes des personnes avec qui je vais passer les 13 prochains mois. Beaucoup de connivence, un environnement safe et bienveillant, où je me suis très vite senti à l’aise et à ma place malgré la tonne de nouveaux prénoms à apprendre. Un réel plaisir donc.
Et hop, on saute dans un train pour une dernière compétition : Paris-Versailles, 16.2 km avec une sacrée côte. L’occasion aussi de dire au revoir à quelques amis de passage sur Paris. Et c’est reparti pour Brest, dès le lundi matin, pour 4 jours de séminaire au siège de l’Institut Polaire Français.
Au programme du séminaire, rencontre des équipes de l’Institut, découverte des différentes bases et de toute la logistique qui s’y rattache, présentations de quelques-uns des projets de Recherche, briefing santé physique, briefing santé mentale, briefing sécurité, formation incendie (j’ai adorer jouer avec les extincteurs), présentation de nos projets de recherche aux autres hivernant.e.s, … 4 jours très denses, particulièrement bien organisés par l’Institut, qui renouait tout juste avec le séminaire en présentiel après 2 années entâchées par le COVID.
Bien entendu, ce séminaire était aussi l’occasion de rencontrer chacune et chacun, d’échanger autour de leur métier, leurs projets, et leurs envies. J’ai énormément apprécié le fait de pouvoir aussi rencontrer les hivernant.e.s des autres districts, malgré la frustration et la tristesse que ça a pu générer en moi, avec l’envie de mieux les connaître, en sachant que ça ne sera pas possible au moins avant un bon moment. Mes co-hivernant.e.s étant absolument adorables, je sais qu’il y aura de belles rencontres, arrivé à DDU, et cela me met en joie !
La semaine est passée vite … il ne me reste qu’un mois avant le départ, le 2 Novembre prochain. Que vais-je faire durant ce mois ? La suite au prochain numéro !
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